En visite à Bunia, le Procureur de la Cour Pénale Internationale Karim Khan s’est dit choqué des violences contre les civils depuis plus de 20 ans en République Démocratique du Congo.Ce dernier remarque avec regret que malgré les enquêtes et quelques condamnations de la CPI les crimes continuent d’être perpétré.
« Je suis venu à Bunia parce que nous avons la compétence de juger les crime, des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en depuis 2002.
Et pendant près de 20 ans la cour pénale internationale avait pris beaucoup de temps pour mener des enquêtes sur cinq cas et certains ont été condamnés. Malheureusement nous constatons que les crimes continuent d’être perpétré. Les jeunes filles, les femmes, les jeunes garçons et les hommes continuent d’être violés ou tués sans que rien ne se passe. » Stipule Karim Khan
Et d’ajouter « Nous allons voir la meilleure façon de faire les choses, en travaillant avec le gouvernement, les Nations unies, et l’Union africaine,et voir ce qui peut expliquer autant de pertes en vies humaines en RDC, évaluer quelle peut être cette architecture, et comment travailler ensemble et être plus efficace que par le passé. Mais ce que nous devons faire c’est parles moins et agir plus. La promesse de << plus jamais de ça>> n’est pas une réalité pour les Congolais. Ils vivent avec l’insécurité, la terreur, les violences sexuelles et basées sur le genre et je pense que ces menaces sont présentes à Bunia et nous devons commencer à agir. » A déclaré le procureur de la CPI Karim Khan.
A en croire le procureur de cette haute instance judiciaire internationale, c’est sur invitation du président tshisekedi qu’il est venu mettre en œuvre le mandat indépendant de la CPI.
Léonard Sangwa