Asheley Judd: «Sans eux, l’hémorragie interne m’aurait probablement tuée»
L’actrice américaine de 52 ans a eu un grave accident au Congo et sans l’aide des habitants d’un village reculé, elle aurait sans doute perdu sa jambe ou pire.
Ashley Judd a connu une terrible aventure. L’actrice américaine a été victime d’un grave accident lors d’un séjour en République démocratique du Congo. Sur Instagram et dans le «New York Times», elle raconte comment les habitants d’un village reculé lui ont sauvé la vie. La femme de 52 ans est toujours hospitalisée en soins intensifs. Elle a raconté au quotidien américain: «J’ai frappé quelque chose dans l’obscurité et je suis tombée.» Résultat? Plusieurs fractures à la jambe.
Clouée au sol à cause de sa jambe cassée, la comédienne a attendu pendant cinq heures de l’aide. Alors qu’elle patientait péniblement, un ami tenait sa jambe complètement «déformée». Un habitant du village a alors manipulé sa jambe pour «remettre les morceaux en place». Un acte nécessaire mais très douloureux. Elle mordait «un bâton» et hurlait «comme un animal sauvage» pour tenter de surmonter la douleur.
Finalement, les secours n’arrivant toujours pas sur le lieu de l’accident, les habitants ont décidé de l’évacuer. Pour sortir de la forêt tropicale, ils l’ont transportée à l’aide d’un hamac dans un voyage à pied qui a duré trois heures. Ensuite, Ashley Judd a grimpé sur une moto pour se rendre dans une hutte. Durant le voyage qui a duré six heures cette fois, elle s’est évanouie à plusieurs reprises. Elle a passé la nuit dans la hutte. Le lendemain, Ashley a été conduite en avion dans la capitale, Kinshasa, avant d’être emmenée en Afrique du Sud à l’Unité de santé internationale.
«La différence entre un Congolais et moi, c’est une assurance santé catastrophe qui m’a permis, 55 heures après mon accident, de me rendre sur une table d’opération en Afrique du Sud», a-t-elle expliqué sur Instagram, soulignant le courage et le dévouement des habitants qui ont volé à son secours. «Sans eux, j’aurais perdu ma jambe ou l’hémorragie interne m’aurait probablement tuée»
L’actrice a décidé de raconter son histoire publiquement pour mettre en lumière «ce que cela signifie d’être Congolais dans une pauvreté extrême sans accès aux soins de santé, à aucun médicament contre la douleur, à aucun type de service ou de choix».
G.F