Après le scandale au tour du Monolithe, c’est la prostitution qui fait parler d’elle dans cette commune.Depuis un moment, elle se pratique à zéro mètre de la maison communale.La commune de Bandalungwa considérée comme Paris par ses habitants, devient de plus en plus le centre de la prostitution.
[ALORS QUE LE PLUS VIEUX MÉTIER SE PRATIQUAIT EN TOUTE DISCRÉTION ],
actuellement il se pratique sans crainte et cela au nez du bourgoumerstre. Le constat est amer, la nuit, l’on croirait que c’est la délocalisation de mompono ou pakadjuma d’autres lieux réputés pour cette pratique qui n’honore pas ses pratiquants mais plutôt c’est le terrain municipal qui fait office du site de proxénétisme.
Lancé par un programme de réhabilitation des terrains des foots par le gouvernement matata PONYO ,comme tant d’autres, le stade municipal de Bandalungwa reste abandonner sans que les travaux ne soient achevés. Presque 5 ans, aujourd’hui le stade est fermé pour des activités socioculturelles, ouvert pour la prostitution en connivence avec certains agents de la police qui collectent de l’argent à ceux qui veulent avoir une partie des jambes en l’air.
Une des habitantes proche du site qui a requis l’anonymat nous fait savoir que chaque jour à partir de 16 heures les filles viennent massivement de camp luka, selembao et camp kokolo pour marchander les sexes moyennant quelques billets de banque.
« Les négociations se font devant le portaille rouge à l’extérieur. Les filles à moitiée habiller sollicitent les garçons, une fois qu’ils se mettent d’accord,les deux viennent devant le policier paient 1000fc ensuite ils entrent pour satisfaire leur libido et cela presque tout les jours » a-t-elle renchéri.
Le comble est que en voyant la position du terrain,les différents services de la municipalité sont sensés savoir ce qui s’y passe. Pour les habitants de ce coin de la ville,ceux qui gèrent la Commune n’accordent pas d’intérêt à leurs réclamations.Cependant,ce phonèmene se vit partout à kinshasa dans des écoles, stades ,chantiers et même dans des milieux qui ne sont pas éclairés.
Gilbert Fundi.