C’est la reprise d’un programme de formation commencé sous Kabila, continué actuellement dans une version light.
Une formation essentiellement orientée sur les droits humains, particulièrement dans la lutte contre la traite des êtres humains.
Depuis 2010, les Etats-Unis, via son dispositif AFRICOM, participent à des engagements militaires avec les FARDC, notamment dans le cadre de la réforme inachevée du secteur de la sécurité et dans la promotion des droits humains.
Ainsi, les USA ont formé en 2010 le 391è bataillon d’infanterie à Kisangani dont l’efficacité reste très mitigée car impliqué dans des viols de mineurs pendant la guerre contre le M23.
Concernant la reprise du partenariat militaire avec les États-Unis, il sied de noter, comme le précise l’article ci-dessous, que : « C’est une chose qui a été faite en concert avec le ministère de la défense. Il nous dira quels sont les officiers qualifies pour suivre les divers cours qui se feront pendant des années. ».
Pour rappel, la défense et la sécurité restent un domaine de collaboration entre le chef de l’Etat (Félix Tshisekedi) et le gouvernement majoritairement FCC.
Un point a bien intégrer dans toute analyse militaire dans le contexte de la coalition au pouvoir FCC-CACH. (JJW).