Des questions qui inondent ma tête sur l’existence réelle d’un leadership politique capable de défendre les aspirations des Kinois. Ces derniers sont pris en otage par une intelligence faible sur des enjeux mondiaux et le contexte socio-économique congolais.
Depuis son avènement à la tête de l’hôtel de Ville de Kinshasa l’on a tendance à croire que le gouverneur est dépassé par les réalités Kinoises et n’arrive pas à s’imposer et se démarquer par des actions salutaires.
Des mesures qui font des Kinois, un peuple abandonné, sont prises par l’Assemblée provinciale et le gouvernement provincial fait ce qu’il veut.
Dans une ville où pour avoir de l’emploi au gouvernement provincial, tu dois être du Bandundu l’autorité impose :
1. Interdiction de moto wewa de circuler en ville;
2. Les kinoises et kinois vendeurs ambulants sont interdits de vendre en ville catégorie :- chayeur : eau pure,sucre, petit cirage,Mama ya mapa,bitabe,nguba…
3. Interdiction des taxis moto en ville ( tracasserie)
4. Couvre feu : coop la police
5.kinshasa bosoto un projet Flou
6. Construction de macadam sur l’avenue dima zigida ( mapapa)
7. Affairage zando ( solo ya chantier)…
8. Tracasserie pcr ( remontada)…
Les champs d’opérations où la ville et l’Assemblée provinciale Sont absentes :
_ affaire l’eau et implantation de forage
_ idem transport à Kinshasa tarif selon l’imagination des individus ( absence de l’état)
_ emploi et travail ( zéro emploi)
_ électricité inexistant
_ affaire occupations des cimetières par des vivants;
_ affaire errection des jeux d’enfants à quelques secondes du boulevard Lumumba
_ affaire currage des caniveaux pendant la saison sèche ( ndoto);
_ affaire plastique
_ errection des stations services en prohibition de la loi
_ Ram ( basasa)
_ insécurité alimentaire à Kinshasa
_ insécurité sociale ( emploi, alimentation,eau, électricité, transport, environnement, santé….)
Les ennemis de la République
Toutes ces mesures d’interdiction, restrictions et d’extorsion par les autorités font montre en vrai l’incompétence à tous les niveaux de la ville.
La théorie de l’acteur stratégique implante l’homme au centre des actions communautaires. Ici chez nous le roi impose même sans nous prouver de quoi il en est à mesure d’assurer la survie de la population par des actions motrices de développement.
Il était temps que l’autorité urbaine ouvre l’oeil pour rectifier le tire car il est jamais tard pour mieux faire, dit-on!
Édito de Blaise mabala