C’est l’image qu’imprime la scène politique congolaise ces derniers jours.
Les propositions de lois sur la réforme de la justice initiées mi – juin par Minaku et Sakata, tous députés nationaux du FCC et l’entérinement contesté par l’Assemblée Nationale du futur président de la CENI, R. Malonda ont desservi la plateforme chère Joseph Kabila.
D’abord, la transmission frauduleuse à l’Assemblée Nationale de l’avis favorable du gouvernement par le VPM de la justice, qui coûte finalement à ce dernier son poste après une brève interpellation par la Cour de Cassation.
Entre temps, le Vice – ministre de la justice est aux manettes.
Et l’on sait bien qu’ici une nomination/ replacement peut durer. Le successeur de Kabund n’est pas encore élu. Kyungu aura attendu 1 an pour entrer en fonctions.
Dans ce contexte, le 5ème pourrait exiger du FCC un nouveau ministre de la justice à son goût.
Puis, la forte mobilisation de plusieurs forces civilo – politico – religieuses contre les deux initiatives Fcciennes. Et ça pourrait durer le temps du retrait de monsieur Malonda et de ces propositions de lois. Avec dégâts bien sûr.
Le FCC s’est esseulé. Il s’est tiré deux balles dans la tête. Et l’hémorragie pourrait causer sa mort.
FCC contre tous
Désormais,M. Fayulu ,bien que confiné à des kilomètres, pointe sa gâchette vers Kingakati. Bemba, Katumbi jouent à « l’encerclement ».
L’église catholique, l’Eglise du Christ au Congo, Filimbi, Lucha, … tous s’opposent aux initiatives du FCC, si pas au FCC lui – même.
Porteur d’un bilan social peu reluisant, le FCC fait face à la population d’abord. Puis, aux autres forces précitées.
Ainsi, à force de vouloir tout contrôler pour s’assurer une survie politique en 2023, le FCC risque de tout perdre.