DECLARATION DU RAJEC EN RAPPORT AVEC LES ÉLUCUBRATIONS ÉHONTÉES ET ECARTS DE LANGAGE INADMISSIBLES DU PROFESSEUR MALEMBE AU SUJET DU CONGRES DE L’UNPC
Mesdames et Messieurs de la presse, depuis l’annonce de la tenue du Congrès à Moanda au Kongo Central par le président de l’UNPC, Joseph-Boucar Kasonga Tshilunde, une levée de boucliers injustifiée est constatée chez la vielle garde de la profession. Il y a une semaine dans cette même salle, les professionnels des médias ont été ahuris d’entendre des monstruosités sortir de la bouche d’un patriarche, d’un monument, d’un baobab de la presse pour s’attaquer à ses confrères, moins âgés soient-ils, parce que ne partageant pas ses idées.
Il est surprenant tout de même que Monsieur Malembe Tamandiak comme c’est de lui qu’il s’agit, verse dans la bassesse avec des quolibets qui, au finish, le discréditent lui-même. Tenez, dans ses propos outranciers, il qualifie les jeunes journalistes qui soutiennent, selon lui, la tenue du Congrès convoqué par le président légitime Kasonga Tshilunde, des « Angwalima », des moutons noirs, des journalistes à la rescousse des radiés pour des besoins économiques. Le premier recteur de l’IFASIC ex-ISTI ne s’est pas arrêté là. Il a dénoncé l’instauration du tribalisme, la délocalisation du Congrès qui ne se tient, a-t-il insisté, qu’à Kinshasa- la capitale. Et même en parlant du financement, il a brandi des bordereaux de banque pour charger Kasonga Tshilunde qui a perçu 100 mille dollars de la première dame. Un autre vieux routier de la profession devenu amorphe qui était dans la salle, s’est dit même choqué qu’on réveille la première dame de son profond sommeil.
Quelle ignominie, quel degré de mensonges des anciens combattants de la profession à la recherche de la gloire, quelles hérésies de puants donneurs de leçon.
Le RAJEC voudrait apporter des précisions ci-après :
1. Le patriarche Malembe et sa bande des brebis galeuses doivent savoir que les jeunes qu’ils appellent « Angwalima » sont pour la plupart des patrons de presse. Dans leurs entreprises, ils engagent un personnel qu’ils payent régulièrement, le contraire des prétendus patrons de la vielle époque qui ont clochardisé des journalistes de décennies durant, même si l’exception ne manque pas. Et nous disons au patriarche Malembe, si son institut supérieur existe encore, nous lui permettons d’envoyer ses étudiants en journalisme de venir faire le stage, dans l’un de nos médias et il sentira la différence. A l’époque, lui et ses collègues bénéficiaient des subventions de l’État mais aujourd’hui, nos médias se battent pour donner à l’opinion l’information et la vraie avec nos propres ressources. En dehors du journalisme, nous développons aussi un esprit managérial qui a fait défaut à la vielle garde. Preuve du caractère média boutique familiale, la plupart de leurs sociétés sont en faillite ou en voie de fermer.
2. Le patriarche Malembe est revenu sur le mot « Mouton noir ». Nous lui disons d’abord que beaucoup d’entre nous, viennent des écoles de journalisme comme l’IFASIC, l’UNIKIN, l’UPN et j’en passe. Mais rappelons au professeur Malembe que lui-même « Infirmier » de formation et certains de ses affidés venus d’ailleurs, n’auraient non plus droit au chapitre. Si on accepte le professeur Malembe pour parler de la profession parce qu’il a été tout simplement le premier recteur de l’ISTI aujourd’hui IFASIC. Mais là n’est pas le débat. Le débat est de savoir si une personne issue d’une autre formation peut exercer le métier de journaliste, nous disons OUI. A la seule condition d’avoir suivi une formation en journalisme et n’obtiendra, selon l’UNPC, sa carte professionnelle qu’après 2 ans de prestation dans un organe de presse. Tous les membres de ce groupe, avons tout au plus 10 ans de métier. Les autres, c’est 15, 20 ou même 25.
3. Quant au tribalisme et à la haine contre les Kasaiens, nous voulons ici présenter des excuses les plus sincères au nom de toute la profession pour ses dérapages graves du patriarche Malembe. A son âge, verser dans le tribalisme et la xénophobie, c’est pathétique. Nous voulons une société qui prône la compétence et la méritocratie. Pas de couleurs tribales. Quand un patriarche tombe dans ce genre de considérations, cela prouve à suffisance qu’il est à court d’arguments.
4. Pour ce qui est de la délocalisation du Congrès à Moanda, nous voulons ici dire au Patriarche Malembe et son petit groupe de suivistes que Moanda ne sera pas la première ou la dernière ville du pays à abriter le congrès de l’UNPC. S’il n’a plus bonne souvenance, nous rappelons qu’en 1971, le congrès de l’UNPC s’était tenu à Kisangani dans l’ancienne province du Haut-Zaire aujourd’hui province de la Tshopo. Deux ans après soit en 1973, le congrès de l’UNPC s’était tenu à Lubumbashi dans la province du Shaba aujourd’hui Haut-Katanga. Mentir à l’opinion en indiquant que le congrès de l’UNPC ne s’est jamais tenu en dehors de Kinshasa, n’est que communication maladroite pour désorienter l’opinion afin de s’attirer diaboliquement la sympathie.
5. Au sujet du soutien du Congrès par la Fondation Denise Nyakeru, Fondation de la très distinguée première dame, nous citons Madame Denise Nyakeru Tshisekedi pour qui nous réiterons, à haute voix, nos sincères remerciements, nous sommes obligés de dire à au patriarche Malembe que l’article 53 des statuts de l’UNPC stipule que les ressources de l’Union proviennent de la cotisation de ses membres, de dons et legs venant des institutions publiques ou privées ou même des personnes de bonne volonté. Il est étonnant que le patriarche Malembe se préoccupe plus de l’enveloppe en présentant même des faux bordereaux de banque que du Congrès lui-même. A première vue, c’est l’argent et sa provenance qui l’intéressent. Il oublie qu’en 2014, c’est Monsieur Matata Ponyo, pas comme Premier ministre, mais intuite personae qui avait financé le congrès de l’UNPC. Pour le RAJEC, le soutien de la première dame, la trés distinguée Denise Nyakeru Tshisekedi est une bonne chose parce qu’elle permet à l’union de tenir ces assises plusieurs fois reportées, pour se débarrasser des jouisseurs qui vivaient aux mamelles de l’UNPC et qui en ont fait leur plate-bande à choux gras.
Eu égard à tout ce qui précède, le RAJEC :
1. réaffirme son soutien au Congrès dont la tenue est décalée. D’ailleurs, ses membres participeront activement aux travaux de Moanda. Il informe ensuite l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il a aligné les candidats à tous les niveaux, y compris la présidence ;
2. Le RAJEC exige l’évaluation du patrimoine immobilier de l’UNPC et s’est dit prêt à engager des poursuites judiciaires en cas de vente frauduleuse d’un bien de l’union ;
3. Le RAJEC dénonce le tribalisme qui prend corps au sein de la profession à cause d’un patriarche qui passe désormais pour le souffleur du vent de la division ;
4. Au patriarche Malembe, le REJAC rappelle que son statut d’infirmier ne doit pas être oublié même si son seul mérite a été sa nomination comme premier recteur de l’ISTI. Toute la gloire revient au regretté Dominique Sakombi Inongo qui avait eu l’ingénieuse idée de créer cette école de journalisme à Kinshasa en ramenant cette branche de l’Université de Lubumbashi.
5. Le RAJEC trouve inapproprié que le patriarche Malembe et ses acolytes se permettent au cours d’une conférence de presse d’humilier un des leurs en parlant de ses six mois d’arriérés de loyer. L’UNPC, c’est l’apostolat. On entre au comité pas pour s’enrichir. Voilà pourquoi les tares des années de triste mémoire de la profession les collent à la peau. N’est-ce pas que Kasonga Tshilunde comme ancien secrétaire général avait fait trois ans sans être payé ! C’est à se demander : Avait-il organisé une conférence de presse pour alerter le monde entier ?;
Après une longue souffrance imposée par les prétendus vieux patrons de presse, une nouvelle génération des journalistes a décidé de créer les entreprises de presse pour effacer cette image de roitelets qui ne rendent des comptes qu’à leurs familles refusant de payer les salaires aux journalistes qu’ils ont transformés en agents commerciaux ;
6. Ainsi, Nous rappelons aux journalistes menopausés dont le dernier article de presse remonte à plusieurs décennies passées que l’heure de la retraite a sonné comme ils sont devenus des véritables bureaucrates;
7. Aux autres brebis galeuses qui excellent par un langage ordurier, en se faisant passer pour des donneurs de leçon, le RAJEC rappelle qu’il n’a de respect que pour leur ancienneté mais professionnellement parlant, ils sont restés moyenâgeux même dans leur manière de réfléchir.
Fait à Kinshasa, le 17 septembre 2020
Membres du REJAC
1. CHRISTIAN BOSEMBE ( CONGO BUZZ )
2. PERO LUWARA ( CPL TV)
3. DIEUNIT KANYINDA ( CONGO MARKET )
4. JEANRIC UMANDE ( OURAGANFM.CD )
5. INNOCENT OLENGA ( SCOOPRDC.NET)
6. ISRAËL MUTOMBO ( BOSOLO NA POLITIK OFFICIELLE )
7. EDMOND IZUBA ( OBJECTIF-INFOS)
8. PETER TIANI ( LE VRAI JOURNAL )
9. SERGE KABONGO ( CCTV )
10. YVES BUYA ( C-NEWS )
11. JOEL CADET ( IMPACT NEWS )