Nous étions à la rive droite dans la commune d’alunguli,ville de kindu,province du Maniema. Il était 10H heure locale lorsque la Radio france Internationale annonçait sous ses ondes que Mzee venait de recevoir des balles dans son bureau du palais de marbre par son garde rapproché Rashidi…
D’un coup la vie s’arrêta et c’était le silence partout.Sur chaque avenue et grande artère des jeunes se regroupaient pour suivre BBC, RFI,la voix de l’Allemagne et d’autres radios acquises au Rebelle du Rcd/Goma. Pour chercher l’info j’ai eu à parcourir toute la commune pour en savoir plus et comprendre la désolation qui avait élue domicile au cœur des Maniemiens. Vers 13H heures, un démenti s’est propagé et toute la ville était en effervescence. La nouvelle était autre que Mzee n’était pas mort. C’est vers le soir que l’on a vite compris que l’espoir s’est envolé,Mzee était décédé . Kinshasa avaient menti sur toutes les lignes sûrement pour éviter un quelconque soulèvement.
Mzee était décédé à Kinshasa mais les autorités de Kinshasa disaient qu’il était décédé au Zimbabwe.
Un comportement indigne opposant les habitants de kindu aux militaires Rwandais du Rcd, cette soldatesque martyrisait la population en insultant Mzee.Il y’aurait même des tires de sommation.La frustration s’était généralisée et des jeunes ces sont lancés dans le mouvement d’autodéfense dit Mai-mai avec plusieurs commandements dont le plus célèbre fut le général kabambi intégré au sein des FARDC après le mixage des forces armées. Plusieurs jeunes ont pris les armes pour défendre la mère patrie, cette aventure avait causé des morts des plusieurs rwandais y compris des Congolais.
Remplis des forces mystiques aux croyances de l’imperméabilité des toutes formes des balles passant par le respect des rites ,tous étaient caractérisés par des chants et louanges à Patrice EMERY Lumumba et à Pierre Mulele( l’un des rebelles le plus connu de 1964).”Simbaa simbaa mulele mayi” scandaient tour à tour des jeunes sans idéologie ni ambition claire. la plupart ont été courtisés par le RCD/Goma et beaucoup s’étaient rendus avec leurs équipiers.Après des fortes confusions, ils étaient tous retournés dans la forêt pour la unième fois. La misère des habitants par leurs propres fils s’annonça avec viols et non respect de la personne humaine.
Moi aussi j’étais victime car appréhender par des jeunes qui voulaient que je m’enrôle dans ces différents mouvements. Le souhait de cette jeunesse était d’enrôler tous les jeunes sans exception pour sauver le pays qui était déjà divisé. Grâce à Dieu et puisque je connaissais quelques-uns,j’aivais dû prendre la poudre d’escampette pour retourner en ville.Ce fût une expérience que d’aucun n’aimerait pas revivre.
G.f