L’université canadienne au Congo a servi de cadre à l’organisation d’une journée de réflexion axée sur “la transformation et la qualité des produits agricoles” avec comme sous-thème “Problématique de la normalisation et de la certification des produits agricoles : cas du manioc”.
Prenant la parole au nom de la présidente du Réseau Nationale des Associations des Femmes Rurales de la RDC en sigle (RENAFER), madame Prudence avait expliqué le pourquoi de l’organisation de cette journée de réflexion, ainsi que plusieurs propositions ont été faites entre autres :l’amélioration de la qualité des produits. Faire de l’agriculture un secteur de croissance économique de la RDC.
Dans son allocution,la présidente du regroupement des maraîchers et producteurs agricoles (RMPA/RDC), la professeure KABENA NGANDU Odette, a exprimé combien elle s’est sentie honorée par la présence de différents invités et intervenant(e)s
Rappelant que cette journée de réflexion était une grande opportunité pour les structures qui s’occupaient de l’encadrement des femmes rurales, agricultrices et maraîchères.
Si pour le RENAFER la mission était d’organiser un cadre de rencontre d’information, de réseautage, de renforcement des capacités, d’entrepreneuriat et de partage d’expériences entre les associations des femmes rurales à travers la RDC, pour le RCAI, cette rencontre démontre l’importance de la valorisation des résultats de la recherche et des innovations technologiques comme promoteur d’améliorer les situations sociaux-économiques des populations surtout en milieu rural. D’atteindre l’autosuffisance alimentaire et de créer des emplois et des PME.
Le RMPA/RDC quant à lui, avait pour mission d’assurer une interface et le lien entre la communauté maraîchère et les producteurs agricoles d’un côté et de l’autre les experts scientifiques et les décideurs politico-administratifs.
Avec la volonté politique affichée par ces derniers et soutenue par la vision du chef de l’état, le développement du secteur agricole est au cœur des échanges et stratégies pour diversifier l’économie et imposer un impact considérable sur la production alimentaire nationale, la sécurité alimentaire, la réduction dépendance à l’égard des importations d’aliments, la présence des produits congolais dans les marchés internationaux et le bien-être économique et social.
Prenant la parole à son tour, Marie-claire Yanzu, Professeure Ordinaire à la Faculté des Sciences à l’UNIKIN est revenues dans son exposé sur l’impact du manioc et ses dérivés comme étant un produit phare de la RDC.
Facile à cultiver, une récolte qui se fait toute une année, avec un rendement de 30 à 60 tonnes en Equateur, et Kinshasa de 6 à 10 tonnes.
Après un échange très enrichissant entre les participants de cette journée de réflexion, le Professeur Dan KUBA recteur de l’université canadienne au Congo était également parmi les intervenants qui quant à lui avaient insisté sur la création d’une chaîne de valeur.
À en croire le représentant du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, une somme en voisinant les 320.000.000 de USD serait en gestation pour accompagner le secteur agricole par la création d’une banque verte.
Notons que la journée a été organisée Organisé par le Renafer et le Regroupement des Maraîchers et Producteurs agricoles (RMPA /RDC) en partenariat avec les Réseaux Congolais des Acteurs de l’Innovation(RCAI).
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