Lors de son allocution à la 75ème assemblée générale des Nations-Unies tenue le mardi 22 septembre 2020, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a déclaré que la situation sécuritaire qui prevaut dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo demeure préoccupante.
« La paix n’y est pas encore totalement retrouvée. certains eléments résiduels des groupes armés, aussi bien nationaux qu’étrangers, y sont encore actits et continuent à semer la mort et la désolation. Ils s’attaquent non seulement aux éléments de nos forces armées, mais aussi aux soldats de la paix de la Monusco, qui nous assurent de leur appui logistique, ainsi qu’à la population civile », a fait savoir Félix Tshisekedi.
À en croire le successeur de Joseph Kabila Kabange, tout cela est fait dans le but de saper les efforts déployés par le gouvernement pour la stabilité de la République Democratique du Congo et la région.
D’après Félix Tshisekedi, le constat établi démontre d’une manière générale que ces groupes armés disposent des moyens qui leur permettent de poursuivre leurs activitës.
« Ces moyens proviennent souvent de l’exploitation illicite des ressources naturelles écoulées, en dehors de la République Démocratique du Congo, à travers des réseaux bien établis et, sans aucun doute, avec l’aide de certains souteneurs. Nous ne pouvons pas, en effet, arriver à neutraliser les groupes armés sans éradiquer leurs sources d’approvisionnement et d’appui que sont ces réseaux et autres souteneurs », a indiqué Félix Tshisekedi.
Dans la foulée, le 5ème président de l’histoire de la RDC a lancé un appel à la communauté internationale afin que
des sanctions appropriées, ciblées et efficaces leur solent appliquees.