J.l
Agence de Prévention de Kutte contre la Corruption, APLC, poursuit ses scandales
On croyait que l’incident qui avait emporté son coordonnateur dans l’affaire Accès-bank avait suffi pour permettre à cette structure de tirer des leçons. Triste est de constater que cette agence se transforme en avocat de la société Solutech S.A contre la ville de Kinshasa.
Après que le Gouverneur de la ville de Kinshasa ait sursis aux prestations de cette société suite aux difficultés ressenties par la DRGK dans l’utilisation de module de relance de sa plateforme e-tax, de nos sources concordantes, nous apprenons que certaines autorités de la ville, principalement le ministre provincial des finances et le DG de la DGRK, pour ne citer que celles-ci, font l’objet des nombreuses invitations par cette structure de la présidence dont les auditions ne sont orientées que sur le partenariat de la ville avec Solutech ainsi que sur la non-utilisation de module relance de e-tax par la DGRK.
De nos sources, nous apprenons que vis-à-vis du ministre provincial de finances, les auditions ne tournent qu’autour de la pression que l’APLC exerce sur la ville pour le paiement des prestations de Solutech. Et à l’égard du DG de la DGRK, tout tourne autour des difficultés ressenties par la DGRK dans l’utilisation du module relance à la plateforme e-tax. Lesquelles difficultés sont qualifiées par APLC des fraudes et de détournement en charge de la DGRK, en particulier de son Directeur général.
Pourtant, à ce sujet, la DGRK dit détenir des preuves de comptes bancaires parallèles qui ne sont pas les comptes receveurs de la Ville de Kinshasa sur des notes de perceptions générées par la société Solutech par sa plateforme e-tax.
Nul ne peut comprendre la vraie motivation de l’APLC de défendre un prestataire qui organise le coulage de recettes de la ville dans sa plateforme e-tax par l’insertion de comptes parallèles sur les notes de perceptions. En plus de la mission que cette agence s’est donnée d’être avocate de solutech dans un conflit l’opposant à la ville, cette structure de la Présidence se transforme en juge de rumeurs publiées par politico-cd dont le rapprochement avec la Solutech SA n’est plus à démontrer. Ce media en ligne se charge de salir l’image de la DGRk et la réputation de son Dg.
Pour s’en convaincre, il suffirait de lire les allégations publiées faisant étant de cambriolages qui aurait causé la disparition de l’historiques de relancés de 35 millions de dollars et du vol de recettes des amandes de covid-19 qui seraient gardées dans le tiroir du bureau du directeur de recouvrement de la DGRK.
Selon nos sources à la APLC, il semble que cette agence aurait retenu en charge du DG de la DGRK l’infraction de détournement de denier public et se prépare à le faire arrêter à la prochaine invitation pour faire plaisir à la Solutech S.A.
D’où la question de savoir si l’APLC devient un service qui remplace la justice et qui peut qualifier les infractions en charge des individus sans mener des enquêtes approfondies. Plus graves, jusqu’à instruire les services de migrations de l’empêcher de se trouver dans les frontières ou l’aéroport sous n’importe quel prétexte.
L’APLC serait-elle une structure de règlement des comptes entre des partenaires en conflits ?
Le DG de la DRGK dont tout le monde constate les efforts de redressement de cette régie doit-il être victime d’une cabale politique pour avoir défendu sa régie contre les comptes parallèles insérés dans les notes de perceptions générées dans la plateforme e-tax ?
Nous attirons l’attention du nouveau Coordonnateur sur des abus du pouvoir de certains de ses collaborateurs, et invitons l’IGF qui est la structure technique de la Présidence et compétente en matière de circuit de recettes et de disparition de celles-ci de se saisir de ce litige pour mener une enquête impartiale et juste.