Par la Rédaction
Dépuis la rupture de la coalition FCC-CAH en décembre dernier par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, il s’observe dans l’entourage du Président de la République des nouvelles têtes dépêchées depuis la diaspora congolaise à Kinshasa, venus comme des conquérants récupérer les butins puis repartir.
Le président de la République semble être pris en otage par ces nouveaux venus de l’Europe. Il suffit de jeter un coup d’oeil dans les récentes nominations à la présidence, comme dans toutes les autres structures directement liées à la présidence de la République.
A la présidence de la république, ils sont des centaines de conseillers du Président de la République recrutés dans l’exagone qui se la coulent douce avec l’argent du trésor public sans un rendement conséquent de leur travail au détriment des vrais combattants de l’alternance démocratique au sein du parti présidentiel l’UDPS.
Pour la plupart considérés comme “Djika” à la présidence de la République, ils disent venir prendre leur part du butin (alternance ) auprès de leur copain (Fatshi), l’intérêt des congolais importe peu, surtout pas ceux des combattants de lutte de l’UDPS, dont certains sont tombés au prix du sacrifice suprême. Conséquence, le dépassement budgétaire à la présidence de la République.
A titre illustratif, leurs familles une foi à Kinshasa sont accueillies par le protocole D’État au pied d’avion avec escorte de la garde présidentielle. Du jamais vu depuis même durant le règne de 32 ans de Mobutu.
Certains ont envahi les hôtels hupés de la capitale. Nourris et logés au frais de L’État sans ne rien faire, en attente d’une nomination.
Pourtant les combattants de l’UDPS et certains cadres au pays triment dans la misère la plus honteuse.
“Tout pour nous rien pour eux” un slogan de solidarité adressé aux “locaux” par la diaspora.
Il suffit de regarder l’entourage actuel du Président de la République pour s’en rendre compte de la prise en otage de Fatshi.
Le Directeur de cabinet, Luvuezo, wameso, Djo Ndumbi, Patrick Luabeya, Booto, mboto, tabou les désormais tout-puissants venus de l’Europe pour à la présidence qui bloqueraient tous les dossiers s’ils ne trouvaient pas leurs rétrocomissions nous livrent nos câbles à la présidence.
Pour courroner le tout, l’assistante financière à la présidence de la république Rose NDONA, elle par qui tous les avantages de ses compaires de la diaspora passent, comme à l’époque de l’apartheid, ne supporte pas la compétence locale, surtout pas celle de l’UDPS.
Tout recemment à la présidence de la République toujours, pour nommer un Directeur de communication il a fallu recourir à un diaspora Erick Nyundu. Une nomination accueillie comme une insulte pour les compétences du pays et surtout la presse qui mouille le maillot pour la cause de L’UDPS. Cérise sur le gâteaux, le nouveaux Directeur de cabinet recrute près de 15 journalistes, tous de la diaspora congolaise dont un étranger de nationalité camerounaise déjà à Kinshasa.
Pendant ce temps, les jouisseurs recrutés depuis la diaspora ne luttent que pour leur existence après le pouvoir de Fatshi. Amasser de l’argent en toute impunité sans observance de l’idéologie de L’UDPS léguée par Étienne Tshisekedi; “Le peuple d’abord”. Voilà pourquoi certains sont tombés dans le filet de la justice.
Il est temps que le Président de la République balaye sa cour aux allures d’une petodière pour placer les femmes et les hommes voués à l’idéologie de L’UDPS. puiser dans les compétences du parti présidentiel aussi pour éviter demain ce discours: “la diaspora m’a bloqué”.
Par murakarani kirungu.