Parmi les mesures des luttes contre la covid-19 lancées pour limiter la propagation dans la ville de Kinshasa, le couvre-feu est devenu une mesure dite « shida »(raquette) par les agents de la police.
Décrier par plusieurs observateurs, le comportement des agents de la police vis-à-vis des motocyclistes, selon le prescrit du communiqué faisant état du couvre -feu » à partir de 21 heures la police t’arrête et tu seras libéré le matin à 5 heures ». Sur le terrain, la mesure présente au contraire d’innombrables irrégularités dans son application. Dans certains coins de la ville de Kinshasa, les conducteurs des véhicules automobiles accusent la police des conditionner le passage des barrières par un payement d’une somme qui va de 2000fc ou plus. Pour certains conducteurs des motos, les agents de la police les arrêtent arbitrairement et ils sont obligés à payer une amende allant de 10.000 à 100.000Fc.
Le 17 février à 21 h sur Colonel ebeya la police a confisqué les biens des mamans qui tiennent les restaurants de fortune appelés communément Malewa. Chose étonnante la police n’a pas arrêté des personnes, mais plutôt de vivre.
Cette façon de faire démontre en vrai les conditions difficiles des travails des hommes en uniforme qui ne bénéficient pas des avantages liés à leur statut.
» Nous invitons les responsables politiques d’apporter une vue favorable à la police, car la sécurité des personnes et de leurs biens est une obligation constitutionnelle » lance une vendeuse qui a vu toute sa marchandise emportée par les hommes en uniforme.
Au nouveau Premier ministre de revoir des mesures impopulaires de son prédécesseur et de s’appliquer dans la nouvelle dynamique pour matérialiser le programme du chef de l’État qui se résume par « le peuple d’abord » qui ne doit pas rester trop un simple slogan.
G.F