Le processus démocratique en RDC reste un épineux problème de gouvernance. C’est l’un des problèmes qui occasionne l’instabilité politique et socio – économique de la RDC. Le renouvellement de la classe politique passe par l’encerclement du FCC par lui-même. La majorité et l’opposition tous courent derrière des opportunités et intérêts.
Le peuple sur qui l’on jure matin, midi et soir ne vit pas de changement dans son vécu quotidien.
Cette instabilité créée par des frustrations politiques et les injustices qui ravivent une fois encore les corollaires de l’immoralité, le tribalisme, le népotisme, le régionalisme, le clanisme et le clientélisme à cela s’ajoute l’inconscience politique des acteurs face au rendez-vous du donner et de recevoir.
Les questions majeures qui devraient être l’essentiel du nouvel ordre politique sont :
la sécurité des personnes et de leurs biens, la sécurisation des frontières, l’éradication des groupes armés, l’implication de la RDC aux questions sous régionaux, la guerre contre toute forme de blanchiment des capitaux, l’unitarisation du système économique, système d’éducation, système de développement, système de santé publique approprié…
Sama lukonde est-il le messie que le peuple congolais devrait attendre ou bien, c’est Ilunga Ilunkamba bis? Où devons-nous attendre à d’autres surprises ?
Le plus grand opposant de tout le temps, c’est la misère occasionnée par l’absence d’un modèle des gestions de la res-publica. Le tout nouveau Premier ministre qui attend son installation par l’Assemblée nationale à la session de mars doit miser sa politique dans un programme qui placerait le petit peuple au centre du développement, des actions à moindre communication, mais à impact durable.
La question liée aux exigences primaires de Congolais l’accès à l’eau potable, l’électricité, l’emploi, l’assainissement de l’environnement éducatif, l’accès aux soins de santé, l’applicabilité de payement des fonctionnaires au taux d’échange actuel, la création d’une structure pouvant recycler les personnes handicapées en leur formant sur une activité lucrative au lieu de le voir traîner sur les rues pour demander de l’argent.
Des mesures sociales feront du nouveau Premier ministre sous Fatshi un homme exceptionnel et un politique potentiel adversaire de 2023. La politique dans l’ex Zaïre s’est résumée à l’opportunisme par contre l’actuel Premier ministre présente un parcours d’un leadership bien outillé.
Le peuple d’abord s’est gagné ensemble avec le président Félix Tshisekedi.
Opinion libre, Gilbert Fundi.